
Aimé Jacquet :
Ancien joueur des années 60 et des années 70. Aimé Jacquet n’avait joué en tout et pour tout que 2 fois en équipe de France.
Il s’est ensuite reconverti avec succès vers le métier d’entraîneur en clubs et surtout en équipe nationale de son pays.
Il s’est très bien illustré, par exemple, en entraînant les Girondins de Bordeaux, son palmarès parle pour lui :
- Champion de France de Division 1 (l’ancienne Ligue 1) : 1984, 1985, 1987
- Vainqueur de la Coupe de France : 1986, 1987
- Demi-finaliste de la Coupe d’Europe des clubs champions en 1985 et de la Coupe d’Europe des vainqueurs de coupe en 1987.
Enfin, en équipe de France, cerise sur le gâteau, le sommet, l’extase, le titre de champion du monde acquis dans la souffrance en 1998.
Aimé Jacquet (aj) est devenu sélectionneur de la France le 17 décembre 1993 après avoir été l’assistant de Gérard Houllier, entraîneur de 1992 à 1993, ce dernier n’ayant pas réussi à qualifier la France au mondial 1994.
Cause du remplacement de G. Houllier : Lors du dernier match de qualification pour la Coupe du monde 1994, il suffisait d’un match nul à un petit point à la France pour participer à ce grand tournoi. France-Bulgarie : 1-2, novembre 1993, il reste quelques minutes à jouer, le public du Parc des Princes scande le nom de David Ginola afin que le sélectionneur le fasse jouer, c’est ainsi que Ginola commence à jouer et effectue un centre par la droite de l’attaque de l’équipe de France qui est réceptionné en dehors de la surface de réparation adverse par un bulgare qui démarre ainsi le contre en 3 passes et Kostadinov se retrouve tout seul à loger le ballon au-dessous de la transversale de Bernard Lama le goal français à 10 secondes de la fin du match, sans qu’aucun joueur tricolore n’ai empêché cette relance tout le long du terrain, par un pressing, un tacle ou même par une faute (tant pis, si c’est pour sauver l’équipe). Et là, c’est vraiment la Catastrophe pour tout un pays qui ne s’en remettra jamais (heureusement qu’Aimé Jacquet a eu la lucidité et l’intelligence de reprendre cette équipe en main…).
Pour prendre ses fonctions, aj a convaincu les dirigeants de la fédération française de football qu’il ferait accéder son pays au titre suprême en 1998.
Pari difficile, par ailleurs il rappela d’anciens joueurs comme Laurent Blanc et il promit de bâtir un beau projet avec ce nouveau groupe.
Le 1er match de Jacquet fut joué début 1994, Italie-France : 0-1 grâce à un but de Youri Djorkaeff, l’un des futurs piliers de l’équipe conquérante du mondial 1998.
Il fit aussi débuter : Fabien Barthez (le célèbre gardien), Bixente Lizarazu, Lilian Thuram, Zinédine Zidane le fameux n° 10, Christophe Dugarry, Thierry Henry, David Trézéguet, etc.
Euro 1996 :
Il réussit à qualifier son pays à l’Euro 1996 et atteignit les demi-finales seulement éliminé par la République Tchèque aux tirs aux buts. La France resta quand même invaincue du tournoi.
Il avait donc 2 ans pour préparer son équipe pour la coupe du monde se déroulant en France.
Tout au long de son contrat de 4 ans il a été hué, conspué, critiqué par les journalistes surtout par le journal l’éq., des menaces ont même été proférées envers sa propre famille. Pourquoi ? Parce que soi-disant, il faisait jouer son groupe très défensif, sans marquer beaucoup de buts. Mais la suite lui donna raison.
Coupe du monde 1998 :
Il devint champion du monde en 1998, titre suprême pour un entraîneur, avec les statistiques suivantes :
– Invaincu de ce tournoi
– Meilleure attaque (alors il était défensif ?) : 15 buts inscrits
– Meilleure défense : 2 buts encaissés
– La performance d’avoir battu en finale sur le score de 3-0 le Brésil, la meilleure équipe de football du monde et vainqueur de l’édition précédente en 1994. Petite anecdote sur cette finale : 2 buts ont été inscrits par Zidane sur corners. Avant le début de ce match, aj avait demandé à ce joueur de monter sur les corners, on connaît la suite.
Maintenant, il peut être tranquille et surtout garder la tête haute (que les mauvaises langues ferment leur sale bec de critiques).
MERCI MR JACQUET POUR CE TITRE QUE L’ON ATTENDAIT DEPUIS 68 ANS (date de la 1ère coupe du monde : 1930).